Archives mensuelles : février 2010

JE HAIS LES PLASTICINES

 

TOP 5  de leur influence outre atlantique (ça me tue) 

1. Le parainage de Manoeuvre
Le reste du monde ne connait ni Manoeuvre, ni Eudeline, ni les bébés rockeurs. Aurions-nous autant d’antipathie pour ces quatre jeunes filles franchement pas bien méchantes si elles ne nous avaient pas été vendues comme « authentiquement rock » par des types qui croient pouvoir descerner ce titre à des groupes comme on le fait du label rouge sur un poulet ?

2. So chic: chanter avec un accent francais

Elles chantent en anglais, c’est plutôt irritant pour nous, mais dans le reste du monde, une petite française qui chante avec un accent français, c’est terriblement charmant. Ca suffit à un tas de journalistes pour les comparer à Françoise Hardy. Ce n’est pas de leur faute à elle si les références françaises à l’étranger sont si datées. Ca serait plutôt la notre à tous.

3. L’adoubement Gossip Girl

Le point culminant de la carrière des Plasticines outre-Atlantique, pour l’instant, c’est une apparition dans la série télé numéro un chez les teens là-bas. Pour ceux qui l’ignorent, c’est une série qui parle de pauvres petites filles riches. C’est ultra glamour, pas du tout rock’n’roll, à milles lieux de toute discussion sur ce qui est « authentique » ou pas. Et Sonic Youth y a fait une apparition aussi. Là-bas, personne n’en a rien à faire que les Plasticines soient Saint-Cyriennes.

 4. Un album made in L.A.

Leur nouvel album est meilleur que le premier : Si, si, la qualité de la musique compte. D’accord, c’est marginal, et puis la différence de qualité n’est pas énorme, elle tient surtout à la production plus costaude, faite à LA par un vrai Américain et tout. Ce n’est peut-être pas très crédible, mais on a eu du mal à trouver cinq raisons, en fait.

 5. On nous ment !

Ce n’est pas parce qu’elles ont trouvé un label new yorkais branché avec un bon service de presse que les Plastiscines ont un public outre-Atlantique. Il y a dix ans, à en croire la presse française, Daft Punk et Air étaient numéro uns au Billboard américain, et aujourd’hui, si Phoenix s’en sort pas mal, Sliimy n’a pas trouvé d’autre public quePerez Hilton aux USA. Vu de France, il suffit d’avoir été signé aux USA pour y cartonner. Vu l’état de l’industrie du disque aujourd’hui, c’est encore moins vrai que jamais. Les Plastiscines arrivent dix ans trop tard à New York pour être hype et il n’y a simplement plus de public aux USA pour le genre de garage rock façon Strokes que les filles pratiquent.

On les aime pas parceque ce sont de jolies filles, blanches, issues de familles aisées, qui ont décidé de piquer les jouets des garçons, de faire leur petites crotte musicale avec la même arrogance que les zizis, et qui avec la même arrogance ont mieux su se vendre. concrètement , dans leur chansons il n’y a pas moins d’accords que dans les chansons de pete doherty, les paroles ne sont pas moins profondes que celles de beck.(sans parler des matmattahs et leur bonheur du monde, dyonisos et ses jedi,bb brunes, et tant d’autres qui sont programés à longueur d’année, eux, sur nos deux pauvres radios « rock »,  comme apparement des artistes tellement évidement talentueux…)
mais beuuuuurk , scandale, horreur! des filles qui se prennent pas pour de la merde….sacrilège! paire de ciseau! de la musique légère ? rrrraaaa! caca. je crois que l’on peu traduire commme ça les arguments tellement passionnément « contre »des détracteurs de ce petit groupe de filles marrantes, jolies, bien nées, et qui ressentent pas pour autant le besoin de se faire oublier.
 moi je dis à toutes les petites lycéennes de toutes les couches de la société de choper tout ce qui leur tombe sous la main et de faire pleiin plein de bruit (moi j’ai pris mon harmonica..BOYS DON’T CRY)
…et a leur copiines d’acheter les discs. Prenez la relève pour stopper le très pourri « loser ». Enfin, tout de même Bravo les plasticines! vous êtes le SEUL  groupe de rock féminin qui ait jamais réussit à être produit en France, donc bien le  merci pour les autres qui vont peut être pouvoir suivre. malgré le lever de bouclier révulsé de notre bonne vieille chère société enchystée ,frileuse, et critiqueuse.  Qui n’a pas rêvé de jouer à Coachella, de se chopper tous les chanteurs groupes sans pour autant être une groupie, de manier mieux la guitare que le ringuard boutonneux se prenant pour un rockeur au lycée (non je ne cite personne)? Messieurs les senseurs je vous salue!

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ALMOST Famous

A retrouver dans la rubrique culture point.

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THE STROKES chapitre 4:

The Strokes en studio

:Les Strokes sont en studio, c’est désormais certain -tellement certain qu’ils le prouvent en vidéo, et que ce petit making of de 9 minutes est visible ici-même.

La vidéo ‘making-of’ du quatrième album des Strokes vient d’être mise en ligne. On note qu’il semble y avoir une bonne ambiance, mais également l’absence de Julian Casablancas, sans doute pris par quelques obligations personnelles. L’enregistrement se déroule à Manhattan, sous la houlette de Joe Chiccarelli, producteur des Shins, de My Morning Jacket et collaborateur des White Stripes ou de Mika.

On peut y entendre quelques essais d’un titre qui s’appellerait Taken For A Fool et qui serait à venir sur la tracklist du successeur de First Impressions of Earth.

Le groupe serait aussi prêt à retrouver la scène : deux dates ont déjà été annoncées dans des festivals allemands et estivaux, Southside et Hurricane.

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Cap carnaval

Fever Ray est le projet solo de Karin Dreijer Andersson, chanteuse de The Knife. 

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Antoine de Costecalde’s theories.

Si tu veux relativement aux groupe des années 90 et ceux apparus ces dernières années, je ne marque pas une opposition de principe. C’est juste que à mon sens tout cela appartient à une époque révolue. Ces groupes jouent un simulacre ce qu’était le rock. Une musique défunte. Je crois qu’ils sont chacun dans un « ego trip », ne cherchent pas vraiment à créer une relation d’amitié entre le public et eux. Ce que je déplore surtout c’est la disparition des personnalités. Ce qui n’est pas tellement une affaire de charisme. On peut en être parfaitement dépourvu, je ne sais pas mettons Marshall Crenshaw ou des chanteurs encore plus mineurs, et malgré tout être intronisé au rang de personnalité. Les individualités excentriques telles R. Steevie Moore, Kevin Coyne, Bob Calvert n’ont jamais été remplacées ou bien on a perdu leur trace. En faite pour être véritablement clair je vais aller au delà de la bien éculée distinction entre personnalités fortes (très fines, aux contours marqués) et les fortes personnalités (les caractères tapageurs, impétueux): je considère que les groupes de maintenant ne sont plus clairement identifiables. Dans le sens où il n’y a plus d’archétypes. Les gens de 20 ou 30 ans sont strictement incapables d’assumer ce rôle. Exemple de mon archétype préféré: l’image duale du Blue Oyster Cult avec au centre des attentions Bloom qui endosse l’image archétypale du biker s’inscrivant dans le sillage des Hell’s Angels, botté, sanglé, tout de cuir vêtu, limite sado-maso, les lunettes réflechissantes tel Jim Morrison ou comme le flic du film de Hitchcock, la voix à la limite de la rupture, une technique de guitare aléatoire. De l’autre Roeser le seul à avoir conservé son pseudo de « Buck Dharma » (Buck » parcequ’il est d’une fraternisatio immédiate et « Dharma »  comme les beatnicks), finement moustachu, très petit, à la voix aigrelette, qui ne s’exprime qu’à travers sa guitare et surtout tout en blanc, pleinement immaculé. Le juif à la barbe de l’Ancien Testament retourné à la barbarie et le civilisé.

Dessin: Marion Candy http://theres-great-danger.blogspot.com/

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même aux inrocks ont fait pas des articles aussi pertinant.

Le problème chez Dans le mur c’est qu’on est un peu fégnant.

je vais publier la playlist avant la fin de la semaine. I swear.

Kushka.

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