TOP 5 de leur influence outre atlantique (ça me tue)
1. Le parainage de Manoeuvre
Le reste du monde ne connait ni Manoeuvre, ni Eudeline, ni les bébés rockeurs. Aurions-nous autant d’antipathie pour ces quatre jeunes filles franchement pas bien méchantes si elles ne nous avaient pas été vendues comme « authentiquement rock » par des types qui croient pouvoir descerner ce titre à des groupes comme on le fait du label rouge sur un poulet ?
2. So chic: chanter avec un accent francais
Elles chantent en anglais, c’est plutôt irritant pour nous, mais dans le reste du monde, une petite française qui chante avec un accent français, c’est terriblement charmant. Ca suffit à un tas de journalistes pour les comparer à Françoise Hardy. Ce n’est pas de leur faute à elle si les références françaises à l’étranger sont si datées. Ca serait plutôt la notre à tous.
3. L’adoubement Gossip Girl
Le point culminant de la carrière des Plasticines outre-Atlantique, pour l’instant, c’est une apparition dans la série télé numéro un chez les teens là-bas. Pour ceux qui l’ignorent, c’est une série qui parle de pauvres petites filles riches. C’est ultra glamour, pas du tout rock’n’roll, à milles lieux de toute discussion sur ce qui est « authentique » ou pas. Et Sonic Youth y a fait une apparition aussi. Là-bas, personne n’en a rien à faire que les Plasticines soient Saint-Cyriennes.
4. Un album made in L.A.
Leur nouvel album est meilleur que le premier : Si, si, la qualité de la musique compte. D’accord, c’est marginal, et puis la différence de qualité n’est pas énorme, elle tient surtout à la production plus costaude, faite à LA par un vrai Américain et tout. Ce n’est peut-être pas très crédible, mais on a eu du mal à trouver cinq raisons, en fait.
5. On nous ment !
Ce n’est pas parce qu’elles ont trouvé un label new yorkais branché avec un bon service de presse que les Plastiscines ont un public outre-Atlantique. Il y a dix ans, à en croire la presse française, Daft Punk et Air étaient numéro uns au Billboard américain, et aujourd’hui, si Phoenix s’en sort pas mal, Sliimy n’a pas trouvé d’autre public quePerez Hilton aux USA. Vu de France, il suffit d’avoir été signé aux USA pour y cartonner. Vu l’état de l’industrie du disque aujourd’hui, c’est encore moins vrai que jamais. Les Plastiscines arrivent dix ans trop tard à New York pour être hype et il n’y a simplement plus de public aux USA pour le genre de garage rock façon Strokes que les filles pratiquent.
On les aime pas parceque ce sont de jolies filles, blanches, issues de familles aisées, qui ont décidé de piquer les jouets des garçons, de faire leur petites crotte musicale avec la même arrogance que les zizis, et qui avec la même arrogance ont mieux su se vendre. concrètement , dans leur chansons il n’y a pas moins d’accords que dans les chansons de pete doherty, les paroles ne sont pas moins profondes que celles de beck.(sans parler des matmattahs et leur bonheur du monde, dyonisos et ses jedi,bb brunes, et tant d’autres qui sont programés à longueur d’année, eux, sur nos deux pauvres radios « rock », comme apparement des artistes tellement évidement talentueux…)
mais beuuuuurk , scandale, horreur! des filles qui se prennent pas pour de la merde….sacrilège! paire de ciseau! de la musique légère ? rrrraaaa! caca. je crois que l’on peu traduire commme ça les arguments tellement passionnément « contre »des détracteurs de ce petit groupe de filles marrantes, jolies, bien nées, et qui ressentent pas pour autant le besoin de se faire oublier.
moi je dis à toutes les petites lycéennes de toutes les couches de la société de choper tout ce qui leur tombe sous la main et de faire pleiin plein de bruit (moi j’ai pris mon harmonica..BOYS DON’T CRY)
…et a leur copiines d’acheter les discs. Prenez la relève pour stopper le très pourri « loser ». Enfin, tout de même Bravo les plasticines! vous êtes le SEUL groupe de rock féminin qui ait jamais réussit à être produit en France, donc bien le merci pour les autres qui vont peut être pouvoir suivre. malgré le lever de bouclier révulsé de notre bonne vieille chère société enchystée ,frileuse, et critiqueuse. Qui n’a pas rêvé de jouer à Coachella, de se chopper tous les chanteurs groupes sans pour autant être une groupie, de manier mieux la guitare que le ringuard boutonneux se prenant pour un rockeur au lycée (non je ne cite personne)? Messieurs les senseurs je vous salue!